Vivre, célébrer, fédérer… Quand musique et sport ne font qu’un

Vivre, célébrer, fédérer… Quand musique et sport ne font qu’un

Pour leur 18e édition, Sixième Son a eu le plaisir d’accompagner en musique les Trophées SPORSORA du Marketing Sportif. L’occasion de revenir avec Laurent Cochini, sur la puissance émotionnelle du son dans le sport.

Dans le monde du sport, les marques continuent de nous faire rêver et d’entretenir un lien affectif très fort avec leurs publics. Pourtant, un sujet leur échappe encore trop souvent : la musique. Elle est utilisée avec beaucoup d’amateurisme, en illustration et rarement comme un outil identitaire. Or qui dit musique, dit émotion, dit langage universel pour incarner, transcender et marquer l’histoire d’un club, d’un athlète, des supporters.


https://soundcloud.com/sixieme-son-design-musical/sporsora-trophees-du-marketing-sportif-extrait?utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing



Du sportainment au souvenir

Ce n’est pas un hasard si le Superbowl met chaque année en scène un show musical hors normes. Les rois de l’entertainment sont passés maîtres dans l’art de mettre en scène des icônes qui contribuent au show sportif… et à faire monter les enchères des spots TV.

En France, c’est par les hymnes et les chants de supporters que la musique s’est imposée, véritables moments de communion entre les spectateurs et l’équipe. En 2018, quand les Bleus sont sacrés Champions du Monde, les Français ont même dû s’inventer leur hymne, « orphelins » qu’ils étaient d’une mélodie emblématique, d’un refrain suffisamment puissant pour laisser une empreinte sonore à cette 2e étoile.

Célébrer, galvaniser, fédérer

On est loin du tour de force de l’UEFA. L’hymne de la Ligue des Champions, composée en 1992, continue de donner le frisson à tous les amoureux du ballon rond. Elle a véritablement contribué à la dimension émotionnelle de la compétition, à l’attachement des publics et à son envergure internationale.

D’autres stratégies sonores ont vu le jour depuis, notamment à l’initiative de détenteurs de droits français. Et les résultats sont là. Depuis 2015, à chacune de ses victoires, Rafael Nadal a soulevé la Coupe des Mousquetaires sur la musique de Roland-Garros : des textures musicales uniques inspirées de l’histoire du tournoi, de son prestige, de la terre battue, de Paris.
A.S.O. (Amaury Sport Organisation) a aussi fait le choix d’un son sur-mesure pour amplifier la communication de son emblématique Tour de France. De la conférence de presse de lancement à la consécration du Maillot Jaune sur les Champs-Élysées, l’identité sonore renforce l’intensité et la magie du moment, et participie à sa ritualisation.

Du son identitaire pour émerger

We Are the Champions, The Eye of the Tiger, We Will Rock You… Les poncifs musicaux ont la vie dure. Or il faut se démarquer. Alors pour accompagner l’annonce de la composition des équipes, l’entrée des joueurs sur le terrain, célébrer les buts inscrits à domicile ou encore en digital, le FC Barcelone ou l’OGC Nice ont opté pour des musiques pour incarner le patrimoine de leur club et affirmer encore leur identité de marque. Et puis emporter l’adhésion des supporters souvent exigeants est un défi qui peut être relevé en grande partie par la musique. À condition de ne pas se tromper… Le PSG en a récemment fait les frais.

D’ailleurs, le DJ ou la rock star du moment, s’il suscitera sans doute beaucoup d’attente et d’excitation sur le papier, pourra parfois s’avérer contre-productif. Nombre de cérémonies d’ouverture sont ainsi passées à côté, faute d’avoir trouvé le bon son.

Pas plus de musique, mais « mieux de la musique »

Pour être performante, une identité sonore doit allier sur-mesure, cohérence avec les valeurs de la marque et ergonomie à tous les points de contact. Mémorisation et impact n’en seront que renforcés pour générer de l’engagement et enrichir l’expérience des spectateurs, visiteurs et clients. On dit souvent de la musique qu’elle détermine la qualité d’une soirée. En sport, elle y contribue également de par sa capacité à décupler l’émotion d’un exploit. Sur les parvis ou au cœur des stades, devant son poste de télévision, seul ou entre amis, dans les bars ou les fanzones, la musique a ce pouvoir rare et envié de donner le frisson et de participer à des moments fondateurs…

Photo de Precious Madubuike sur Unsplash

Plus d’informations
nouvelles 

11355
Afficher plus